Sessions transversales Programme général

La sociologie urbaine au prisme des (im)mobilités

Mercredi 6 juillet, 17h30-19h, université du Québec à Montréal

Le GT23 « Mobilités spatiales et fluidité sociale » et le CR02 « Sociologie urbaine » organisent une session transversale, prenant la forme d’une table ronde, qui interroge les reconfigurations urbaines des mobilités et immobilités dans la ville structurée autour des thématiques suivantes : En quoi l’avènement des sociétés de la mobilité généralisée transforme-t-il la définition de la mobilité, de la ville et la discipline sociologique ? Quelles théories de la mobilité peut-on mobiliser aujourd’hui et comment ces théories sont-elles questionnées par l’apparition des mouvements « slow » : par de nouveaux comportements sociaux (circuits courts etc.) ou par la valorisation de la « ville des proximités » ? L’idée d’une mobilité sans déplacement a-t-elle un sens sociologique ?

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Présidence

Sociologue et urbaniste, Alain BOURDIN est professeur à l’université de Paris Est (École d'urbanisme de Paris), membre du laboratoire Lab’urba qu'il a co-fondé et dirigé. Il a également enseigné ou enseigne aux universités de Tours, Toulouse, Genève, Leuven (KUL). Il dirige la nouvelle Revue Internationale d’urbanisme et le programme de recherche « Plateforme d’observation des projets et des stratégies urbaines » qui a rassemblé une centaine de chercheurs dans dix métropoles françaises (2010-2015). Il participe (en 2015) à l’atelier international du Grand Paris et à la consultation urbaine et territoriale pour la métropole Aix-Marseille-Provence ainsi qu'à divers programmes de recherche. Il est membre du CR02 de l'AISLF et contribue à la revue SociologieS. Il a notamment publié : Le Patrimoine réinventé (PUF, 1984), La Question locale (PUF, 2000), La Métropole des individus (Éditions de l’Aube, 2005), Du bon usage de la ville (Descartes, 2009), L’Urbanisme d’après crise (Éditions de l’Aube, 2010), Métapolis revisitée (l’Aube, 2014).

Stéphanie VINCENT GESLIN est docteure en sociologie de l’université Paris-Descartes. Elle travaille depuis novembre 2015 comme chercheure au sein de l’Institut de géographie et de durabilité de l’Université de Lausanne (Suisse) où elle poursuit des travaux sur le rapport à l’automobilité des jeunes. Spécialiste des questions de mobilités, elle anime le groupe de travail n° 23 de l’AISLF, « Mobilités spatiales et fluidité sociale » depuis 2010.

Table ronde

Julie-Anne BOUDREAU détient un doctorat en études urbaines de la School of Public Policy and Social Research de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA). Elle est actuellement professeure titulaire à l’Institut national de la recherche scientifique, Centre Urbanisation Culture Société (INRS-UCS) à Montréal. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’urbanité, l’insécurité et l’action politique de 2005 à 2015, elle a fondé et dirige le Laboratoire multimédia Ville et ESPAces politiques (VESPA). Elle a dirigé la revue International Journal of Urban and Regional Research (IJURR) de 2010 à 2015 et a publié de nombreux articles scientifiques. Son plus récent ouvrage intitulé Global urban politics : Informalisation of the State, sera publié chez Polity Press à l’automne 2016.

Annick GERMAIN détient un doctorat de sociologie de l’université de Montréal et est professeure-chercheure titulaire à l’Institut national de la Recherche scientifique, Centre Urbanisation Culture Société, où elle enseigne en études urbaines. Elle a dirigé le Centre Métropolis du Québec-Immigration et Métropoles. Elle a publié de nombreux travaux sur Montréal, sur les quartiers d’immigration et la gestion municipale de la diversité y compris religieuse, ainsi que sur la mixité sociale programmée.

Vincent KAUFMANN est professeur de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il dirige le laboratoire de sociologie urbaine LaSUR de cette haute école et il est en outre directeur scientifique du Forum vies mobiles, un institut de recherche créé par la SNCF. Après un master en sociologie de l’université de Genève, Vincent Kaufmann réalise son doctorat à l’EPFL sur les logiques d’actions qui sous-tendent les pratiques modales de transport. Il a été chercheur invité à l’université de Lancaster (2000), à l’École des Ponts (2001-2002) et à l’Université catholique de Louvain (2006-2011). Ses travaux actuels portent sur la mobilité et ses liens avec la transformation des sociétés contemporaines et de leurs territoires. Il a notamment publié Les Paradoxes de la mobilité aux Presses Polytechniques et Universitaires Romandes (2008), Re-thinking the City chez Routledge/EPFL Press (2011) et High Mobility in Europe avec Gil Viry chez Palgrave Macmillan (2015).